Fukushima, après Tchernobyl, a fait prendre conscience que l’hypothèse d’un nouvel accident nucléaire ne pouvait pas être exclue, même en France.
La gestion de la phase de crise est actuellement organisée par les pouvoirs publics dans le cadre des Plans Particuliers d’Interventions (PPI) établis pour tous les sites nucléaires. Celui de Cadarache a été révisé en 2012 et fera l’objet prochainement d’une campagne publique d’information sur le territoire concerné, jusqu’à 5 km du site.
Mais la réflexion sur la gestion de la phase suivante, appelée post-accidentelle, n’a commencé qu’en 2005 et a été confiée par les pouvoirs publics à l’Autorité de Sûreté Nucléaire.
L’ASN a réuni toutes les parties prenantes au sein d’un comité directeur, le CODIRPA, dont les travaux ont duré jusqu’en 2012. Le résultat a été présenté à la CLI le 27 novembre dernier par Christian Tord de la Division de Marseille de l’ASN.
Trois objectifs ont été identifiés par le CODIRPA :
Six points clefs de la gestion post-accidentelle ont été définis :
Le zonage post-accidentel :
Partie prenante du CODIRPA, l’ANCCLI (Association nationale des CLI) travaille depuis 2004 sur ces problématiques du post-accidentel dans le cadre du GPPA (Groupe Permanent "Post-Accident et territoires") auquel participent deux membres de la CLI (Francis Galizi et Maïté Noé).
L'ANCCLI propose aux CLI un outil de simulation, OPAL, mis au point par l’IRSN. Il permet, à partir des enjeux et des données géographiques locales de sensibiliser les acteurs locaux, notamment les élus, aux problématiques post-accidentelle auxquelles ils seront les premiers confrontés.
Testé avec succès par la CLI de Marcoule, OPAL a été présenté le 27 novembre 2013 à la CLI de Cadarache et à la CLI ITER par Yves Lheureux (ANCCLI) et Chantal Mouchet (CLI de Marcoule).